Voici le point sur les principales techniques que j’utilise dans mon atelier.
Les descriptions suivantes sont issues de ma pratique personnelle de ces outils, elles n’ont donc pas forcément valeur de vérité générale…!
L’Aquarelle
L’aquarelle est une technique à l’eau : avec un pinceau mouillé, on vient récupérer les pigments secs. On les délaye dans plus ou moins d’eau selon la transparence et la nuance désirée (claire ou foncée). Le rendu est lisse, les couleurs claires (dites « pastelles ») et lumineuses. On peut travailler l’aquarelle avec des effets de goutte : peindre très mouillé et se laisser surprendre par le rendu une fois sec. Le hasard entre en jeu.
Il n’y a pas de blanc : c’est le papier qui est laissé en réserve.
L’aquarelle se peint le plus couramment sur papier : plus celui-ci aura un grammage épais, meilleur sera le rendu.
L’Acrylique
L’acrylique est une peinture à base de pétrole. Le pigment est délayé dans un liant qui présente un aspect gélatineux. Elle s’applique par masses après mélange des couleurs sur n’importe quelle surface (papier, toile, bois…). Le rendu est mat, et peut être lisse ou prendre des épaisseurs selon les effets travaillés (travailler la « touche »). On peut diluer la peinture acrylique à l’eau.
L’Huile
Comme son nom l’indique, dans la peinture à l’huile les pigments de couleur sont délayés dans un liant gras tel que l’huile de lin. Plus une peinture à l’huile est dite « fine », meilleure sera sa concentration en pigments, et donc sa luminosité et sa résistance dans le temps.
On peint par couches successives, en prenant garde à laisser durcir une couche avant d’en appliquer une nouvelle, ce qui induit une longue réalisation entrecoupée (environ 2 semaines entre chaque couche).
Pour que la peinture durcisse sans craqueler, on appliquera en premier des couches plus maigres, pour peu à peu graisser le mélange (en rajoutant de l’huile ou de la résine).
C’est une peinture de nature brillante puisque très grasse, c’est pourquoi on finalise un tableau par l’application de vernis, pour égaliser la brillance de chaque teinte.
De par sa composition, elle ne se diluera pas à l’eau mais plutôt dans un solvant de type essence (térébenthine, white-spirit).
On peint communément sur toile ou sur bois.
Feutres, feutres fins, stylo et cernage
Dans les illustrations ou parfois dans les tableaux à l’aquarelle, on va venir rehausser les couleurs par un « cernage » (trait fin qui contourne les zones de couleur). Cela peut-être fait au stylo bic noir, ou avec des feutres fins (noir ou sépia). Cette étape intervient le plus souvent avant la mise en couleur.
Avec un feutre pinceau noir, on peut également venir rehausser certaines zones plus sombres, pour accentuer le contraste et marquer les ombres. Ce type de feutre se dilue à l’eau, ce qui permet de travailler l’effet de teinte.
Crayons Aquarellables
Les crayons « aquarellables » sont une technique à la frontière entre l’aquarelle et les crayons de couleur classiques : on va dans un premier temps utiliser ces crayons sur le papier, et dans un second temps, avec un pinceau mouillé, venir retravailler les zones colorées.
Cela permet des couleurs vives et un effet de fondu intéressant, pour un rendu plus « doux ».